Festival 2013

Othello en une heure d’après William Shakespeare :

– le 02 août 20h30 au Prieuré de Saint-Rémy la Varenne,

– le 03 août 18h au Presbytère de Charcé Saint-Ellier,

– le 15 août 16 heures dans les ruines du Château de Beaufort,

– le 17 août 16 heures au Peggy Paint Ranch à Brion,
(depuis Brion, route de Moulhierne, fléchage)

– le 18 août 16 heures à Fontaine-Guérin,
(rendez-vous 8, rue Célestine Garnier)

– le 24 août 16 heures à la ferme de Méteil à Mazé,
(depuis Mazé, direction Saint-Mathurin, première route à droite après le pont sur l’Authion, fléchage),

– le 25 août 16 heures aux Grands Moulins à Baugé,
(depuis la place du Château, en face du Bar du Château, rue de la Fontaine).

Chers spectateurs fidèles, nous recherchons pour cet été de bonnes volontés pour mener à bien l’édition 2013.

Nous sollicitons donc votre aide pour une série de petits travaux tel que:

Participation à la communication du festival
Diffusion de tracts et affiches
Petits travaux de restauration
Cuisine
Prêt de voitures ou matériels

Tous les services sont les bienvenus ! L’huile de coude est l’ingrédient miracle de la réussite du festival.

Contactez Clovis au 0603977185, ou laissez vos coordonnées sur le mail du festival : contact(a)festivalntp.com

Merci à tous les donateurs. La souscription continue !

Connaissez-vous le festival du Nouveau Théâtre Populaire ? Il a été créé il y a cinq ans à Fontaine-Guérin, petit village du Maine-et-Loire (49) par une troupe d’une quinzaine de jeunes comédiens et metteurs en scène. Depuis, notre plateau de bois a accueilli plus de cent représentations et de dix mille spectateurs ! Aujourd’hui, la maison dans laquelle le festival a eu lieu depuis sa création doit être vendue, nous avons décidé de tout tenter pour racheter cette maison, continuer le festival, et créer un théâtre permanent en pleine campagne !

Dans le but de réaliser ce rêve, nous avons lancé une grande souscription populaire. Vous trouverez dans cette rubrique la lettre (en PDF, disponible au téléchargement au bas de l’article) qui détaille notre projet et notre engagement.

Vous trouverez également dans les plus brefs délais le projet détaillé de théâtre permanent à Fontaine-Guérin.

Pour nous soutenir, trois solutions s’offrent à vous :

–  Par virement sur le compte du « Nouveau Théâtre Populaire » et en envoyant un mail à contact[at]festivalntp.com indiquant vos nom, prénom, adresse postale et adresse mail, et le montant du don que vous avez effectué.

banque : 42559 guichet : 00008 compte : 41020030042 clé : 81 IBAN : FR76 4255 9000 0841 0200 3004 281 Code BIC : CCOPFRPPXXX Crédit Coopératif Paris Nation

– Par chèque envoyé à l’ordre du « Nouveau Théâtre Populaire », en indiquant sur papier libre vos noms, prénoms et adresse postale afin que nous puissions vous répondre, à l’adresse ci-dessous :

Nouveau Théâtre Populaire
8 rue Célestine Garnier
49250 Fontaine-Guérin

 Dans ces trois cas, vous bénéficiez de la réduction d’impôt que permet le statut de mécène.

Le mécénat, comment ça marche ?

Vous envoyez votre don et nous vous renvoyons plus tard un formulaire rempli par nos soins qui fait état de votre don. Au moment de votre déclaration d’impôt, vous y joindrez ce formulaire pour bénéficier de la réduction.

La réduction d’impôt est égale à 66 % des sommes versées, retenues dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable.

Exemple : Un spectateur a un revenu imposable de 20 000 €. Il décide de verser 200 € au Nouveau Théâtre Populaire. Au titre de 2013, il bénéficiera d’une réduction d’impôt de 66 %, soit 132 €. Le coût réel de son don sera de 68 €. 

En outre, si le plafond de 20 % des revenus est dépassé, le bénéfice de la réduction peut être reporté sur les 5 années suivantes.

Notre engagement : la souscription court jusqu’à la fin du festival 2013. Nous vous rembourserons vos dons si nous n’avons pas rassemblé la somme de 50 000 euros au 1er septembre.

Cliquez ici pour télécharger la lettre  de la souscription publique du festival NTP

Chers amis, cher public,

Comme vous le savez, le NTP avait un rendez-vous décisif pour son avenir ce lundi 13 mai. Grâce à vous et à votre soutien généreux, le rêve peut encore devenir réalité. Merci à tous !

Compte tenu du succès de ce premier mois de souscription, nous sommes en train d’élaborer un plan de financement viable pour l’avenir du Nouveau Théâtre Populaire.

Il faut continuer ! Nous ne devons rien laisser au hasard et poursuivre ce formidable effort collectif, afin de trouver les fonds nécessaires !

Les chaleureux encouragements que nous avons reçus de votre part, vos messages de sympathie, et les questions témoignant de votre intérêt pour notre projet, nous donnent tout le courage et l’énergie nécessaires pour fonder le théâtre populaire dont nous rêvons ensemble.

Avec tout notre espoir et notre gratitude,

La troupe du Nouveau Théâtre Populaire : Léo , Lazare, Emilien, Clovis, Pauline, Sophie, Julien, Valentin, Antoine, Lola, Sacha, Frédéric, Morgane, Joseph, Julien, Claire, Elsa et Baptiste.

les mille et une nuits

Poème

Le 17 août : Ali Baba et les Quarante Voleurs
Le 19 août : Sindbad le Marin
Le 21 août : Hassan le Cordier
Le 23 août : L’histoire du Vase d’olives

Lectures du matin organisées par tous les membres de la troupe.

ruy blas / hugo

14, 17, 20, et 23 août 2013 à 20h30

DURÉE 2h05

MISE EN SCÈNE Sacha Todorov
ASSISTANAT A LA MISE EN SCÈNE Julien Romelard
RÉGIE Julien Campani

DISTRIBUTION
Valentin Boraud : un alguazil, un huissier, Camporeal, une duègne
Baptiste Chabauty : Santa-Cruz, Montazgo, un muet, un alguazil
Emilien Diard-Detœuf : Don Salluste.
Clovis Fouin : del Basto, duchesse d’Albuquerque, don Arias, un serviteur
Joseph Fourez : Ruy Blas
Elsa Grzeszczak : une lavandière, Covadenga, un alcade
Sophie Guibard : d’Albe, Casilda, Priego, un page, un alguazil
Lazare Herson-Macarel : Don César de Bazan
Morgane Nairaud : Doña Maria
Antoine Philippot: Gudiel, Guritan, Ubilla

​Un Grand d’Espagne veut déshonorer la reine en la faisant tomber amoureuse de son valet : dans ce but, il offre à celui-ci l’identité d’un noble, et le transforme en ministre. Il sait que ce laquais est amoureux de la reine ; mais il ne sait pas quel ministre il vient de créer…
​Une analyse politique impitoyable. Un plongeon vertigineux dans les gouffres de l’identité. Et Hugo donne à entendre ici ses plus beaux vers d’amour.

© Thierry Cantalupo

PELLEAS ET MELISANDE / Maeterlinck

13, 16, 19, 22 et 25 août 2013 à 20h30

DURÉE 1h40

MISE EN SCÈNE Clovis Fouin

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Geneviève
Julien Campani : Golaud
Baptiste Chabauty : Docteur
Louis Delaunay : Yniold
Antoine Philippot : Arkël
Julien Romelard : Pelléas
Claire Sermonne : Mélisande

Le vieux souverain Arkël destine à Golaud, l’aîné de ses petits-fils, une princesse d’un royaume voisin. Mais Golaud, au cours d’une partie de chasse, découvre Mélisande : une jeune femme abandonnée, dénudée et envoûtante. Il s’éprend d’elle, la ramène au château et l’épouse ; cependant, son frère cadet Pelléas tombe lui aussi éperdument amoureux de la jeune étrangère.

Pelléas et Mélisande est une légende atemporelle, à la fois conte pour enfants et drame cruel. Il est ici question de l’amour, cet amour violent qui déracine, brutalise et ne s’apaise qu’avec la mort ; mais c’est bien cet amour-là qui nous fait parler aux étoiles.



crédit photo : Florence Fouin-Jonas

OTHELLO / Shakespeare

2, 3, 15, 17, 18, 24 et 25 août à 16h

MISE EN SCÈNE Frédéric Jessua

DISTRIBUTION
Elsa Grzeszczak : Emilia
Lazare Herson-Macarel : Othello
Claire Sermonne : Desdémone
Valentin Boraud : Lago

Le spectacle se jouera « hors les murs » : Mazé, Baugé, Charcé Saint Ellier, Saint Rémy la Varenne, Brion et Beaufort en Vallée !

Durée : 1h00

Othello, le Maure, vient de vaincre les turcs pour le compte du Doge de Venise. Il se rend maintenant à Chypre pour prendre ses nouvelles fonctions de gouverneur et retrouver Desdemone qu’il vient d’épouser. Iago, fidèle second d’Othello, rongé par la déception de ne pas avoir été promu officier, décide de détruire le couple…
Une œuvre tragique, mature, intime, sur les apparences et l’honnêteté, ou, ce qui revient au même chez Shakespeare, sur les tréfonds et la méchanceté.

Othello-page

Othello, pièce inspirée d’une nouvelle italienne du début du XVIème siècle, est probablement jouée pour la première fois en 1604 un peu après Hamlet et juste avant Le Roi Lear. Cette version courte interprétée par 5 acteurs du NTP sera conçue pour investir les lieux atypiques qui nous accueillent cette année dans toute la région de Fontaine-Guérin.

La guerre contre les turcs est gagnée, Othello vient de se marier à Desdemone, tout peut commencer…

Vent, noirceur, chaleur, humour, encens et flammes…

LE CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN / Brecht

13, 16, 19 et 22 août 2013 à 20h30

DURÉE 1h40

L’Arche est l’agent théâtral de Bertolt Brecht
TRADUCTION Georges Proser

MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE Emilien Diard-Detœuf
COLLABORATION ARTISTIQUE Antoine Philippot
COMPOSITION ET RÉPÉTITIONS MUSICALES Antoine Philippotet Sacha Todorov

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Le Brigadier, La femme de chambre, une invitée de l’enterrement, Ludovica
Valentin Boraud : L’aide de camp, un musicien, le deuxième homme, Youssoup, un homme d’armes
Baptiste Chabauty : Un mendiant, Simon Chachava, un musicien, le premier homme, le fugitif (le Grand Duc)
Augustin et Jules Delaunay : Michel Abaschvili, le grand garçon (Augustin)
Emilien Diard-Detœuf : Un vieil homme
Joseph Fourez : Un homme d’armes, la cuisinière, Laurenti, un autre homme d’armes
Elsa Grzeszczak : Le prince obèse Kazbeki (frère du Gouverneur), une voyageuse, une paysanne, Aniko (la belle-sœur), une invitée de l’enterrement, un homme d’armes
Sophie Guibard : Groucha Vachnadzé, la mère Géorgie
Lazare Herson-Macarel : Un mendiant, la gouvernante, l’hôtelier, un invité de l’enterrement, Bizergan Kazbeki (neveu du Prince obèse), un homme d’armes, le deuxième avocat
Frédéric Jessua : Un mendiant, le laitier, Azdak
Morgane Nairaud : Natella Abaschvili (la femme du Gouverneur), une voyageuse, une marchande, la belle-mère
Antoine Philippot : Le Chanteur
Julien Romelard : Un mendiant, le valet d’écurie, Tête de Bois, un invité de l’enterrement, Chauva
Sacha Todorov: Le Gouverneur Abaschvili, un musicien, le moine, le premier avocat

 

Le monde a changé, les inquiétudes demeurent. L’époque de Brecht a rêvé un communisme que notre époque a enterré. Mais l’amour de l’autre est encore aux prises avec l’individualisme. L’égoïsme côtoie toujours la bonté. La sollicitude marche toujours dans les pas de la cruauté.

Le Cercle de craie caucasien est l’expérience d’une femme traversant un pays où partout elle est une étrangère ; la pièce raconte sa lutte pour survivre à la chasse lancée contre elle et l’accueil que lui réservent ceux qu’elle rencontrent. Chacun sur sa route a son intérêt à défendre, légitime et sensé, impossible à laisser tomber. « Où sont les vrais gens ? ». Ils existent, mais en petit nombre. Azdak, Simon…La résistance est l’étoile poursuivie par tous et servie par quelques-uns, irréductibles.

« Comment fait-on du Brecht ? » est une mauvaise question. Il faut se demander « que dit-on avec du Brecht ? ». Lui qui recyclait les antiques pour les rendre moins éternels et un peu plus actuels, faudrait-il maintenant le célébrer dans des mises en scène solennelles ? Ne nous a-t-il pas appris à nous emparer de ce que le passé nous a transmis ? N’est-ce pas en leur offrant une vie nouvelle plutôt qu’une vie au musée que les monuments perdurent ? Voilà notre charge, à nous jeunes artistes dramatiques, la seule qui vaille : ne faire avec Brecht que du théâtre. Tout comme nous le faisons avec Shakespeare, Feydeau, Hugo, Molière, etc. Y mettre la vie telle que notre époque nous la fait vivre. Concilier l’impératif de respecter l’œuvre du maître et l’exigence urgente de parler de notre époque, tel est notre sacerdoce. Notre recherche parfois douloureuse d’équilibre, notre insatisfaction joyeuse, notre paradoxe permanent.
Je voudrais parler de notre quête utopique, née d’une lassitude. Je voudrais parler d’une génération, la mienne, qui se défie de la politique mais qui ne rêve que d’engagement ; je voudrais parler de notre attention toujours plus scrupuleuse à la marche générale du monde et de l’inconsolable nécessité de nous en extraire.
Je voudrais parler de nos contradictions.

Emilien Diard-Detœuf