Le Cid

Le Cid

LE CID / Corneille

3, 6 et 9 août 2011 à 21h

 

DURÉE : 1h50

MISE EN SCÈNE Lazare Herson-Macarel
COLLABORATION ARTISTIQUE Sacha Todorov
DÉCOR COMMUN Antoine Philippot
ADMINISTRATION, COMMUNICATION, INTENDANCE Lola Lucas
INTENDANCE Caroline Boraud

DISTRIBUTION
Pauline Bolcatto : Chimène, fille de Don Gormas
Clovis Fouin : Don Rodrigue, amant de Chimène
Claire Sermonne : Dona Urraque, Infante de Castille
Frédéric Jessua : Don Diègue, père de Don Rodrigue
Joseph Fourez : Don Gormas, père de Chimène
Julien Campani : Don Fernand, premier Roi de Castille
Morgane Nairaud : Elvire, gouvernante de Chimène
Sophie Guibard : Léonor, gouvernante de l’Infante
Emilien Diard-Detœuf : Don Sanche, amoureux de Chimène
Valentin Boraud : Don Arias, gentilhomme castillan
Julien Romelard : Don Alonse, gentilhomme castillan
Léo Cohen-Paperman : Un page de l’Infante

Tragi-comédie en 5 actes, représentée pour la première fois le 5 janvier 1637.

Chimène et Rodrigue s’aiment d’un amour parfait. Le mariage qui achèvera leur bonheur sera bientôt scellé. Mais Don Gormas, le père de Chimène, offense gravement Don Diègue, le père de Rodrigue. En vengeant l’honneur de son père, en tuant Don Gormas, Rodrigue doit sacrifier Chimène. C’est ainsi que nait ce couple d’ennemis amoureux, les plus célèbres de l’histoire du théâtre.

Dans “Cette obscure clarté qui tombe des étoiles”, nous avons cherché à révéler l’onirisme du chef d’oeuvre de Corneille. Pour nos héros, tout change brutalement de visage, et les voilà contraints, tremblants, hallucinés et coupables, d’obéir à un devoir impossible. Comme dans les rêves, leurs malheurs et leurs soulagements viennent de sphères inconnues. Comme dans les rêves, les êtres chers deviennent autant de fantômes. Comme dans les rêves, on se perd, on se transforme, on s’oublie.

Enfin, l’idée de monter Le Cid est indissociable de l’idée de théâtre populaire : au-delà d’un discret hommage à la mise en scène de Jean Vilar, nous sommes heureux de vous présenter ce poème dramatique qui a fasciné quatre siècles de théâtre, par la beauté de la langue, la profondeur du sentiment et la force des idées.

Lazare Herson-Macarel