Macbeth

Macbeth

MACBETH / Shakespeare

13, 16, 19 et 22 août 2012 à 20h30 et 25 à 20h

DURÉE : 1h50

MISE EN SCÈNE Léo Cohen-Paperman
RÉGIE Emilien Diard-Detœuf
DÉCOR COMMUN Antoine Philippot

ADMINISTRATION, COMMUNICATION, INTENDANCE Lola Lucas , Frédéric Jessua

DISTRIBUTION
Frédéric Jessua : Duncan, roi d’Ecosse et Seton
Julien Campani : Malcolm, fils ainé de Duncan
Sacha Todorov : Donalbain, fils cadet de Duncanet un Messager
Antoine Philippot : Macbeth, général
Valentin Boraud : Banquo, général et le jeune Siward
Clovis Fouin : Macduff et le Capitaine
Claire Sermonne : Lady Macduff
Pauline Bolcatto : Lady Macbeth
Sophie Guibard : La femme étrange
Morgane Nairaud : Un Meurtrier
Lazare Herson-Macarel : Un Meurtrier et le Médecin
Julien Romelard : Lennox, jeune seigneur écossais

Les enfants :
Louis Delaunay – Fléance, fils de Banquo
Mathis Gachet – Le fils Macduff

Le royaume d’Ecosse, grâce au général Macbeth, vient de remporter une série de batailles décisives contre les traîtres à la couronne. Grisé par ses succès militaires, fasciné par la mystérieuse prophétie des sorcières et poussé par sa femme, Macbeth va donner libre cours à sa colère et à son ambition…

Macbeth, c’est l’histoire de celui qui, croyant connaître l’avenir, va tout détruire : sa famille d’élection (il va tuer son roi et son plus fidèle ami), sa patrie (il va régner en tyran sur l’Ecosse) et son bonheur conjugal (sa femme, dévorée par la culpabilité, va se suicider). Jamais le théâtre n’avait accouché d’un homme qui représentât le Mal aussi absolument que Macbeth.

C’est donc une histoire du Mal qu’il nous faut raconter. La force de la pièce réside, à mon sens,dans le renversement de la figure de Macbeth : au début de la pièce, il est le sauveur de sa patrie ; à la fin, il en est le bourreau. Nous ferons donc du « héros » Macbeth un homme sympathique et naïf en racontant au début du spectacle son passé : sa solitude, ses succès, la rencontre avec Lady Macbeth, la mort de leur enfant. Je voudrais que le spectateur demande : comment a-t-il pu en arriver là ? Macbeth, c’est vous, c’est moi. Le mal ne s’explique pas, c’est une possibilité.

A la fin de la pièce, le peuple ouvre une nouvelle ère. En montrant ces femmes et ces hommes découvrir un monde en ruine, j’ai voulu, à mon humble mesure, parler de ma génération et de ses inquiétudes. Héritiers d’un monde qui chancelle, plongés dans un océan de doutes, notre espérance ose à peine dire son nom.

Léo Cohen-Paperman